Article provenant de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec
Marie, 17 ans, souffre d’anorexie mentale depuis 3 ans. Elle ne pèse que 33 kilos et a dû être hospitalisée, sa vie étant en danger.
Robert, 31 ans, a sombré dans une dépression majeure. Plus rien ne l’intéresse, il est incapable de travailler, ni même de s’occuper de lui-même. Sortir du lit le matin représente un véritable défi.
Bernard est schizophrène et demeure en institution psychiatrique depuis trois ans. Il est peu actif et sa famille ne lui rend plus visite.
Les personnes qui souffrent de dépression, d’anxiété, de troubles obsessifs-compulsifs, de phobies, de même que les personnes qui vivent des troubles chroniques majeurs tels que la schizophrénie, les troubles de la personnalité et les psychoses peuvent bénéficier de services d’ergothérapie.
Quelle que soit l’origine de leurs problèmes — perturbation du développement psychologique et affectif, circonstances sociales difficiles ou traumatisantes, maladie organique —, toutes ces personnes peuvent éprouver des difficultés à accomplir leurs activités quotidiennes. Elles peuvent également être affectées dans leurs capacités d’action, et dans leurs habiletés relationnelles et sociales. C’est pour pallier ces problèmes que l’on sollicite l’intervention de l’ergothérapeute.